Animation des Rencontres : Xavier LEHERPEUR
3 euros la séance (avec le PassRencontres**).
Projections suivies de Rencontres avec : Elie WAJEMAN - Raphaël JACOULOT - Didda JÓNSDÓTTIR - Florence LOIRET-CAILLE - Karim LEKLOU - Marie MONGE - Fabrice HERBAUT, Sarah LE PICARD, Ivan CALBERAC, Noémie SCHMIDT, Anne RIEGEL et Isabelle RAZAVET
Vendredi 25 sept. :
Journée avec Jean-Pierre MARIELLE et Agathe NATANSON.
Samedi 26 sept. :
Place à une nouvelle génération
d'artistes, nouveaux visages du cinéma, en présence de Elie WAJEMAN, Karim LEKLOU, Raphaël JACOULOT, Marie MONGE, Sarah LE
PICARD.
Dimanche 27 sept. :
Hommage à Sólveig ANSPACH en présence de sa monteuse Anne RIEGEL et de ses actrices Florence LOIRET-CAILLE, Didda JÓNSDÓTTIR.
Projection du court-métrage de Gilles Martinez et de Fabrice HERBAUT et 1ère projection publique du court-métrage de l'Atelier Stylo & Caméra (9° édition).
AVANT-PREMIÈRE
(sortie nationale 23 décembre 2015)
Réalisé par Nanni MORETTI
(Drame - 2015 - 1h47)
Avec : Margherita Buy, John Turturro, Giulia Lazzarini.
Margherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film.
À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille en pleine crise d’adolescence. Et son frère, quant à lui, se montre comme toujours irréprochable…
Parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ?
Festival de Cannes 2015 : Prix du jury œcuménique
Ciak d'oro 2015 : Meilleur réalisateur (Nanni Moretti), Meilleure actrice (Margherita Buy), Meilleur actrice dans un second rôle (Giulia Lazzarini)
David di Donatello 2015 : Meilleure actrice (Margherita Buy), Meilleur actrice dans un second rôle (Giulia Lazzarini)
Rubans d'argent 2015 : Ruban d'argent de la meilleure actrice (Margherita Buy), Ruban d'argent spécial (Giulia Lazzarini).
"Avec “Mia Madre”, Nanni Moretti se remet en scène, littéralement et via un alter-ego féminin. Un film très personnel, pudique, et avec un John Turturro souvent irrésistible". Télérama, Jacques MORICE, publié le 16/05/2015.
"Nanni Moretti fait pleurer la Croisette dans un film sans pathos qui détourne les logiques du mélo". Libération, Didier PÉRON et Clément GHYS, publié le 17/05/2015.
"Certainement le plus beau film du cinéaste". Xavier Leherpeur, 04/08/2015.
Réalisé par Bertrand TAVERNIER
(Historique - 1975 - 1h55)
Avec : Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle.
A la mort de Louis XIV, le neveu de ce dernier, le duc Philippe d'Orléans, assure la régence jusqu'à la majorité de Louis XV.
Toutefois, le duc est un homme des plus débauchés qui se laisse influencer par les mauvais conseils de l'abbé Dubois.
Menée par le maquis de Pontcallec, une rébellion bretonne se prépare pour renverser le régent.
Suivi d'une rencontre avec l'acteur Jean-Pierre MARIELLE.
César du cinéma 1976 : Meilleur réalisateur pour Bertrand Tavernier, Meilleur acteur dans un second rôle pour Jean Rochefort, Meilleur scénario original ou adaptation pour Bertrand Tavernier et Jean Aurenche, Meilleurs décors pour Pierre Guffroy.
"Fresque cocasse, pleine de verve, d'humour et de mots irrespectueux, dont la vérité historique est attestée par les études de Michelet ou de Philippe Erlanger. Les notables, hauts en couleur, sont incarnés par de prodigieux comédiens, dont Tavernier a encouragé la démence jubilatoire. Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle n'ont peut-être jamais été aussi grands". Télérama, Nagel Miller, publié le 27/11/2010.
"Que la fête commence allie tradition pure (les feignants à l'esprit avachi, parleront d'académisme) et audace scénaristique. Co-écrit avec Jean Aurenche, les dialogues sont du grand art, au sein de situations où la poésie le dispute à l'absurde". L'express, Christophe Carrière, publié le 12/07/2007.
Réalisé par Bertrand BLIER
(Comédie - 1976 - 1h47) Interdit -16 ans
Avec : Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Brigitte Fossey.
Excedes par les femmes, deux comperes quittent tout pour aller vivre dans un village ou ils se livrent au plaisir de la bonne chere.
Bientot, des milliers d'hommes suivent leur exemple. Mais les femmes n'ont pas dit leur dernier mot.
Suivi d'une rencontre avec l'acteur Jean-Pierre MARIELLE.
"S’il constitue sans hésitation ce que Blier a pu faire de plus couillu dans sa carrière, Calmos est surtout un film suicidaire qui ne carbure à rien d’autre qu’à l’excès. Rien que pour son esprit provocateur et rabelaisien qui peine à trouver aujourd’hui un équivalent digne de ce nom, c’est peut-être le seul film de Blier qui a toutes les chances de vieillir moins vite que les autres". Courte Focale, Guillaume Gas, publié le 18/02/2013.
Réalisé par Edouard Molinaro
(Comédie - 1967 - 1h25)
Avec : Louis de Funès, Claude Rich, Agathe Natanson.
Bertrand, un riche promoteur, mène une vie paisible. Jusqu'au jour où son homme de confiance, Christian, le fait chanter pour doubler son salaire et obtenir la main de sa fille, dont il est l'amant. Il lui avoue également qu'il le vole depuis de nombreuses années.
Suivi d'une rencontre avec l'actrice Agathe NATANSON.
"Avec Oscar, le talent de Louis de Funès touche à la perfection (de loin l’un de ses meilleurs films). Tour à tour odieux et déconfit, le comédien semble rebondir sur les murs comme une balle affolée, déployant tout son art de la pantomime et de l'acrobatie verbale. Il atteint des sommets face à Mario David, qui assiste, bouche bée, à la plus belle crise de nerfs de tous les temps". Critikat.com, Matthieu Santelli, publié le 09/09/2009.
Réalisé par Claude BERRI
(Comédie - 1977 - 1h25)
Avec : Jean-Pierre Marielle, Victor Lanoux, Christine Dejoux.
Deux pères emmènent leurs filles agées de 17 ans, à St-Tropez.
L'un deux, Pierre se laisse séduire par Francoise, la fille de son meilleur ami.
Osera-t-il le lui avouer ?
Suivi d'une rencontre avec l'acteur Jean-Pierre MARIELLE.
"Sensuelle et amorale, cette réjouissante love story anar, prône l’amour sans frontière d’âge. Le remake 2015 avec Cassel et Cluzet ne vaut pas l’original de Berri". Les Inrocks, publié le 29/06/2015.
Réalisé par Joêl
SERIA
(Comédie - 1977 - 1h25)
Avec : Jean-Pierre Marielle, Sophie Daumier, Dominique Lavanant.
Roger Pouplard, réparateur de réfrigérateurs en Normandie, multiplie les conquêtes féminines. Marié et père d'un enfant, il n'est pas attiré par sa femme Jeanine, la pâtissière du village. En revanche, il passe beaucoup de temps avec Nadia, la bouchère du coin.
Lorsqu'il part en week-end à Deauville avec sa maîtresse, il croise un vieil ami de l'armée, Chanteau, qui semble fort s'intéresser à Nadia...
Suivi d'une
rencontre avec l'acteur Jean-Pierre MARIELLE.
"Un des plus grand film comique français, la beaufitude à son paroxysme, distribué par de très grands acteurs.". Première, publié le 05/04/2010.
Précédé de la projection du court-métrage Au fond du trou de Fabrice Herbaut et Gilles Martinez (Comédie - 2015 - 11min) :
Réalisé par Raphaël
JACOULOT
(Thriller - 2011 - 1h44)
Avec : Jean-Pierre Bacri, Vincent Rottiers, Sylvie Testud.
Frédéric, un jeune en réinsertion, travaille dans un grand hôtel à la montagne. Un client disparaît. Frédéric suspecte la famille qui l'emploie mais choisit de protéger son patron, cet homme qui le fascine.
Bientôt, il est mis en danger.
Suivi d'une
rencontre avec le réalisateur Raphaêl JACOULOT.
Subtil et ample, prenant et profond, ambitieux et modeste, aussi bon dans son mouvement général que dans ses détails, "Avant l'aube" nous fera définitivement nous souvenir du nom de Raphaël Jacoulot.
Un de ces faux polars, prétexte à sonder la " pâte humaine " dans son trouble et son ambiguïté. Un film d'action où l'action s'efface, ce qui est tu l'emportant sur ce qui est montré...
Le tandem Bacri-Rottiers est excellent. Et Sylvie Testud dénoue fort joliment l'affaire.
L'art taiseux de la mise en scène et de la suggestion opère de manière implacable par petites touches jusqu'à l'effet souhaité : vous intriguer.
Chabrol aurait probablement été intrigué par ce film. Le second long-métrage de Raphaël Jacoulot marche en effet sur les traces du cinéaste en déguisant un rapport de classes sociales en polar.
Réalisé par Elie WAJEMAN
(Drame, Romance - 2012 - 1h30)
Avec : Pio Marmai, Cédric Kahn, Adèle Haenel.
Alex a vingt-sept ans. Il vend du shit et vit dans l’ombre de son frère Isaac, lequel après avoir été son soutien est devenu son fardeau.
Alors quand son cousin lui annonce qu’il ouvre un restaurant à Tel Aviv, Alex imagine le rejoindre pour changer enfin de vie.
Suivi d'une rencontre avec le réalisateur Elie WAJEMAN et l'actrice Sarah LE PICARD. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2012.
Nominé Caméra d'Or, Cannes 2012.
Premier scénario de long métrage / Lectures de scénarios / Prix spécial Panavision / Panalux (Premiers plans d'Angers 2011).
On ne sait rien de l'atmosphère du tournage mais on peut dire qu'à l'écran l'osmose entre le regard du cinéaste et le corps de l'acteur joue à plein.
Fragile et vrai.
Roman d'apprentissage, ligne de fuite, "Alyah" rassemble des acteurs étonnants, dont Pio Marmaï, Cédric Kahn et Adèle Haenel.
Il y a dans cette histoire une énergie et un parfum de polar psychologico-romantique tenu par le charisme des acteurs.
Dans "Alyah", premier film d'un jeune trentenaire, Elie Wajeman, on ne parle que de choses pas belles, la drogue, le fric, et pourtant s'en dégagent un charme, une noirceur légère, une modernité.
Réalisé par Raphaêl
JACOULOT
(Policier - 2015 - 1h42)
Avec : Jean-Pierre Darroussin, Grégory Gadebois, Karim Leklou.
Au cœur d’un été caniculaire, dans un petit village à la tranquillité apparente, le quotidien des habitants est perturbé par Josef Bousou.
Fils de ferrailleurs, semeur de troubles, il est désigné par les villageois comme étant la source principale de tous leurs maux
jusqu’au jour où il est retrouvé sans vie dans la cour de la maison familiale…
Suivi d'une
rencontre avec le réalisateur Raphaël JACOULOT et l'acteur Karim LEKLOU.
Précédé de la projection du court-métrage Marseille la nuit de Marie Monge (Drame - 2014 - 40min). Nommé pour le César 2014 du Meilleur Film de Court Métrage.
Dans un style qui fait penser aux polars d’atmosphère sociale de Chabrol, un apologue sur la différence et le rejet qu’elle entraîne, comme un Dupont Lajoie d’aujourd’hui.
Raphaël Jacoulot confirme les espoirs placés en lui. Avec maîtrise, il conduit le spectateur sur les mêmes fausses pistes où s’engagent les gens du village, des plus vindicatifs aux plus réservés (...). La distribution est excellente, dominée par l’impeccable Karim Leklou, qui apporte à Josef toute la complexité souhaitée.
Avec un vrai sens du récit, de la montée en tension et de la dialectique entre ce qui est montré et caché au spectateur, Jacoulot tricote une pelote adroite entre la débilité débonnaire de Josef, une suite de petits faits divers aussi désagréables que d’origine mystérieuse et le portrait patient de la communauté villageoise.
En 2011, Raphaël Jacoulot avait signé Avant l'aube, un autre film noir plutôt réussi. Celui-là, à la fois solaire, humain et stressant, est encore mieux. A ce rythme, la suite promet d'être parfaite.
Karim Leklou, l'acteur que les cinéastes n'ont pas fini de s'arracher. Il deviendra, à coup sûr, un futur incontournable du grand écran.
"Coup de chaud" navigue habilement entre drame et polar. Son intrigue sert surtout de prétexte à révéler la noirceur de la nature humaine.
AVANT-PREMIÈRE
(sortie nationale 11 novembre 2015)
Réalisé par Elie
WAJEMAN
(Drame, Historique - 2015 - 1h41)
Avec : Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, Karim Leklou
Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.
Suivi d'une rencontre avec le réalisateur Elie WAJEMAN, l'acteur Karim LEKLOU et l'actrice Sarah LE PICARD. En ouverture de la Semaine de la Critique, Cannes 2015.
Précédé de la projection du court-métrage Du temps pour elle réalisé dans le cadre de la 9ème édition de l'Atelier Stylo & Caméra (Comédie romantique - 2015 - 11min).
Elie Wajeman, dont on avait beaucoup aimé Alyah (un polar intimiste autour du désir compliqué de s'exiler en Israël), signe un beau tableau d'époque, sans du tout viser la fresque. Au contraire, le cinéaste part de détails, de récits intimes. Il intériorise l'action – au sens propre comme au figuré. On est souvent confiné dans des espaces clos, des escaliers, des estaminets, un coin de salon avec ce bout de fenêtre qui nous rappelle une toile de Caillebotte. On partage le quotidien des personnages. On est au cœur de leurs convictions mais aussi et surtout de leurs contradictions. La belle idée du film, c'est de mêler la violence du sentiment amoureux et de l'amitié forte à celle de l'idéal politique. Au début impassible, le film gagne en émotion, à mesure que la lutte s'intensifie, que le danger grandit, qu'un certain goût de la fatalité transparaît.
Réalisé par Sólveig
ANSPACH
(Comédie dramatique - 1999 - 1h40)
Avec : Karin Viard, Laurent Lucas, Julien Cottereau
Alors qu'elle attend son premier enfant, Emma apprend qu'elle a un cancer du sein. Le médecin qui le lui annonce prévoit un avortement, les soins préconisés étant, selon lui, incompatibles avec la grossesse. Simon, son compagnon, l'incite à consulter un autre spécialiste, le docteur Morin, qui affirme que les traitements peuvent être suivis tout en continuant la grossesse.
Emma reprend confiance. Son corps qui l'a trahie redevient un lieu de vie : elle doit maintenant se battre pour
deux.
Suivi d'une rencontre avec Anne RIEGEL (monteuse).
César du cinéma 2000 : César de la meilleure actrice (Karin Viard)
Prix Lumières 2000 : Prix Lumières de la meilleure actrice (Karin Viard)
Avec sa palette chromatique réduite à l'essentiel, ses cadres coupants et son montage sec, Haut les cœurs! est un film anguleux et peu sentimental, soucieux de toujours garder ses distances.
Ce premier film est éblouissant. Sur un sujet grave, casse gueule, la réalisatrice tisse un portrait de femme particulièrement réussi qui s'inscrit dans une histoire simple, forte et bouleversante.
Bien plus qu'un film sur le cancer, c'est un film sur l'espoir. Un film qui donne envie de se battre.
Remarquablement interprété, le film distille avec infiniment de finesse ce mélange de détresse et de révolte, d'impulsions macabres et de désir effréné de tendresse qui compose le paysage mental de la maladie.
Poignant, drôle, physique, combatif, le premier long métrage de Solveig Anspach ne fait pas pitié, il est plutôt fortifiant et vertigineux comme une avancée à cloche-pied sur le rebord d'une falaise.
Réalisé par Sólveig
ANSPACH
(Comédie - 2008 - 1h32)
Avec : Didda Jonsdottir, Julien Cottereau, Joy Doyle.
Anna Halgrimsdottir vit à Reykjavik avec ses deux fils : Ulfur et Hrafn. Lassée du froid islandais, elle décide de vendre son commerce afin de pouvoir quitter l'île.
Son commerce, la vente de marijuana, est plus que prospère, aussi veut-elle en obtenir un bon prix.
Suivi d'une rencontre avec l'artiste islandaise Didda JÓNSDÓTTIR.
Scénario, acteurs, cadrages, Back Soon est un film archi-foutraque mais ce foutoir vaut mieux que bon nombre de films à prétention comique (...) un film gorgé d'absurdités hilarantes.
On se sent drôlement bien dans ce petit monde à la marge, bourré de personnages attachants et de trouvailles drôlissimes (...) courez voir ce film qui file la pêche.
Tantôt coolissime, tantôt rugueux, le film chemine en zigzaguant, libre comme l'air polaire. Le plaisir qu'il dispense tient beaucoup à la personnalité de l'actrice principale mais pas seulement.
Mais sous ses airs bon enfant et une succession de gags cocasses, Back soon aborde aussi en filigrane des problèmes de société tels le suicide, l'alcoolisme ou la consommation de masse de cannabis, affirmant le style de la réalisatrice dans la comédie douce-amère.
Le résultat, copieusement barré, permet de larguer les amarres du spectateur vaincu aux films logiques et fluides.
Réalisé par Sólveig
ANSPACH
(Comédie - 2008 - 1h32)
Avec : Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Úlfur Ægisson.
C’est le début de l’été et Agathe est de retour en France, chez elle à Montreuil. Elle doit se remettre à son travail de réalisatrice mais aussi faire le deuil de son mari brutalement décédé. Elle y parviendrait peut-être plus facilement si elle cessait de se trimballer avec l’urne funéraire et savait quoi faire des cendres !
Suivi d'une rencontre
avec l'artiste islandaise Didda
JÓNSDÓTTIR et l'actrice Florence LOIRET-CAILLE.
Solveig Anspach parle le loufoque couramment, s'amuse de nos travers, filme sans entrave avec une énergie très communicative.
Si "Queen of Montreuil" était filmé avec moins de grâce et de précision, on pourrait presque (...) croire que sa dentelle est le fruit d'une improvisation spontanée. L'illusion prend encore plus de vraisemblance grâce à Florence Loiret-Caille, qui porte à elle seule toute la charge de mélancolie du film.
Sólveig Anpasch livre une fantaisie aussi délicate que poétique, une fable douce et tendre sur le deuil, l'amitié et la vie.
Voici du cinéma qui nous touche, là où l'intime le dispute au généreux, (...) du cinéma bon enfant qui témoigne d'une société socialement structurée dans laquelle la fraternité n'est pas devenue un vain mot. La modestie sied à la réalisatrice.
"Queen of Montreuil" est une fantaisie composite, un bazar zoulou où l'on peut chiner à sa guise, (...) une ciné-folie de première.
Un film très tendre et presque joyeux sur le deuil.
Réalisé par Sólveig
ANSPACH
(Comédie dramatique - 2014 - 1h32)
Avec : Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac.
À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants. Elle n’a rien prémédité, ça se passe très simplement.
Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité.
Suivi d'une rencontre avec Anne RIEGEL (monteuse).
Festival du film de Sarlat 2013 : Prix d'interprétation féminine pour Karin Viard.
Prix Lumières 2015 : Meilleure actrice pour Karin Viard
Voici un film qui rend heureux. Non seulement ses formidables acteurs, mais aussi ses spectateurs reconnaissants. Sôlveig Anspach, femme nue, femme forte.
Solveig Anspach parvient à capter les plus infimes bouleversements de ses personnages par la totale attention qu’elle leur porte et ses lignes ouvertes.
Solveig Anspach filme au contraire l’hymne à la joie d’une liberté pas à pas retrouvée. Mais plutôt Debussy que Wagner dans sa musique délicate.
Le lâcher-prise émouvant de Karin Viard et sa nudité d'actrice font un écho harmonieux à cette histoire d'émancipation, à cet éloge de la roue libre.
La réalisatrice concentre son film sur son héroïne, accorde davantage de place au beau personnage de Charles, étoffe les solidarités féminines et, ce faisant, va jusqu’au bout de ce voyage initiatique (...).
AVANT-PREMIÈRE
(sortie nationale 7 octobre 2015)
L'Etudiante et Monsieur Henri
Réalisé
par Ivan CALBÉRAC
(Comédie - 2015 - 1h40)
Avec : Claude Brasseur, Noémie Schmidt, Guillaume De Tonquédec.
A cause de sa santé vacillante, Monsieur Henri ne peut plus vivre seul dans son appartement parisien. Particulièrement bougon, il finit néanmoins par accepter la proposition de son fils Paul de louer une chambre à une jeune étudiante.
Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir d'elle pour créer un véritable chaos familial…
En présence du réalisateur Ivan CALBÉRAC, Guillaume de TONQUÉDEC, Noémie SCHMIDT.